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Marie-Pierre RAMOS
27 janvier 2009

Soutenu par Bayrou, le PS présente sa motion de censure

photo_1233034888213_2_0Le parti socialiste présente ce mardi à l'Assemblée nationale sa motion de censure contre le gouvernement pour dénoncer l'inaction économique de ce dernier et les menaces sur les libertés individuelles. Le président du MoDem François Bayrou devrait voter avec les socialistes.

Le PS défend mardi à l'Assemblée nationale une motion de censure, qui n'a aucune chance d'être votée, pour dénoncer "l'inaction économique" du gouvernement Fillon face à la crise, mais aussi "les menaces sur les libertés individuelles". La motion, la première de l'ère Aubry et la deuxième contre le gouvernement de François Fillon, après celle d'avril 2008, sera discutée à 15 heures dans l'hémicycle. Deux jours avant la journée de grèves à laquelle s'est associé le PS, son chef de file à l'Assemblée Jean-Marc Ayrault déclinera les grands axes du "contre-plan de relance" socialiste et condamnera "la dérive autoritaire" du président Nicolas Sarkozy qui va selon les socialistes jusqu'à "menacer" les libertés publiques. "Notre combat n'est pas seulement un acte de résistance", plaidera le député-maire de Nantes qui veut mettre "des propositions en débat".

Bayrou: "Dire haut et fort que ça ne va pas"

Après une crise sans précédent la semaine dernière au Palais-Bourbon, qui a vu les députés PS boycotter les débats pour protester contre la réforme du travail parlementaire, l'ambiance promet d'être à nouveau électrique dans l'hémicycle.

Dans un entretien au journal Le Monde daté de mercerdi 28 janvier, le président du Modem François Bayrou annonce son intention de voter la motion de censure du PS."J'ai décidé de voter la motion de censure. Au mois de décembre, j'ai proposé à plusieurs reprises le dépôt d'une censure en raison des atteintes répétées à la séparation des pouvoirs et aux principes nécessaires aux libertés publiques", explique-t-il."Il y a des moments et des situations où il faut dire haut et fort que ça ne va pas", ajoute François Bayrou qui ressent toutefois "des différences avec le texte déposé par le PS". "Mais l'essentiel est qu'un acte solennel montre au pays qu'un signal d'alarme s'allume. Pour que nul ne puisse dire: nous ne savions pas".

La tension devrait se poursuivre après la mise aux voix de la censure, les députés devant immédiatement ensuite voter sur la réforme du travail législatif... avec des bancs socialistes désertés. Les députés PS ont décidé de boycotter ce scrutin pour protester contre une réforme qui encadre le temps de parole et le droit d'amendement, mais vise selon eux à "bâillonner" l'opposition.

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